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Le Bassin Versant de la Juine

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Le Bassin Versant de la Juine

Un territoire Sud Essonnien

Situé sur la frange nord de la plate-forme structurale de la Beauce, le bassin versant de la Juine se présente comme un vaste plateau entaillé par de petites vallées aux versants boisés et aux fonds humides. Ce territoire couvre une superficie d’environ 780 km² et concerne 91 communes réparties sur 3 départements : l’Essonne, l’Eure et Loir et le Loiret.

Sites classés ou sites inscrits, les vallées de la Juine et de ses affluents accueillent de grands ensembles continues de boisements alluviaux connectant zones humides et rivières. On y observe de nombreux sites naturels remarquables:

  • 40 ZNIEFF, soit environ 5800 ha, comprenant la vallée de la Chalouette, la vallée de la Juine d’Étampes à Saint-Vrain, 413 ha de zones humides et 338 ha de marais;
  • 3 sites Natura 2000 : les champignonnières d’Etampes, les pelouses calcaires de la haute vallée et le Marais d’Itteville;
  • 2 sites de l’Agence des espaces verts (AEV) de la Région Île-de-France : la Forêt régionale de Saint-Vrain et la Forêt régionale d’Etréchy;
  • 2 réservoirs biologiques définis par l’Agence de l’Eau Seine Normandie sur La Chalouette (intégralité du linéaire) et La Juine (des sources à Méréville);
  • la Réserve Naturelle Nationale (RNN) des sites géologiques du département de l’Essonne.

En contraste, les plateaux se caractérisent par une nette prépondérance des milieux agricoles ouverts avec une surface agricole couvrant plus de 80% du territoire. Les cultures céréalières et oléagineuses y sont prépondérantes, caractérisées par de très grandes exploitations agricoles.

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La Juine à Itteville

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La Juine à Etampes

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La Juine au Mérévillois

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La Chalouette à Chalou-Moulineux

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L’Eclimont à Abbeville-la-Rivière

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La Marette de Guillerval à Guillerval

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La Louette à Saint-Hilaire

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Le ruisseau du Mauvais Temps à Cheptainville

La Juine, une rivière de la Beauce…

Le réseau hydrographique comprend 200 km de cours d’eau principaux, identifiés en tant que masses d’eau superficielles au sens de la Directive Cadre sur l’Eau. Il se compose de la rivière La Juine et de ses affluents :

  • La Marette de Guillerval,
  • La Louette,
  • La Chalouette,
  • Le ruisseau du Mauvais Temps,
  • L’Eclimont,
  • La Rivière Etampes, formée par la confluence de la Louette et de la Chalouette au Portereaux à Etampes.

Ces rivières sont des rivières dites « de nappe » car leur débit est étroitement lié au niveau de la principale nappe d’accompagnement : la Nappe de Beauce, l’une des plus grandes nappes phréatiques européennes. Le débit des rivières qu’elle alimente est ainsi remarquablement stable au cours de l’année, car le volume de la nappe “tamponne” et lisse les variations mensuelles de pluviométrie. Cette corrélation étroite entre les débits des rivières et la nappe de Beauce est également à l’origine d’un régime hydrologique singulier alternant des périodes de hautes eaux et de basses eaux caractéristiques des cycles pluriannuelles de remplissage et de vidange de la Nappe de Beauce.

L’eau au coeur de la Beauce

… au décor chargé d’histoire

Au fil des siècles, l’eau a été intensément utilisée par l’homme pour la navigation, l’exploitation des tourbières, la meunerie ou l’activité cressicole. Il en résulte des paysages, très divers, accompagnés de nombreux ouvrages hydrauliques et d’un patrimoine construit lié à l’eau.

Depuis les grands travaux de chenalisation entrepris aux XVIIIème et XIXème siècle, les cours d’eau présentent une configuration atypique souvent composé d’un bras d’eau perché, nommé “bief”, dissocié du cours naturel de la rivière, alors appelé localement “marette”.

Ces biefs, construits de toutes pièces avec une pente inférieure à celle de la vallée, avaient pour objectif de générer les chutes au droit des anciens moulins à eau, laissant le fond de vallée baigner dans la nappe, occupé par les zones humides et les cressonnières, au sein desquelles serpente encore la rivière naturelle.

Méréville, bassin historique du cresson

Le Cresson, une culture emblématique du territoire Essonnien

Le cresson de fontaine est une plante crucifère cultivée dans des petits bassins alimentés par les résurgences de la nappe de Beauce. Vu du ciel, le paysage de ces exploitations est marqué par des parcelles géométriques redécoupées par de longues fosses parallèles emplies d’eau et séparées par des bandes herbeuses. L’ensemble des parcelles constitue un paysage remarquable.

Sur le bassin versant de la Juine, avec prés de 19 exploitations en activités, le cresson occupe 8,79 hectares soit 0,012% de la surface agricole utile. Cette culture emblématique et patrimoniale, dont le savoir-faire est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco, fait désormais l’objet d’une démarche de labellisation afin d’obtenir une Indication Géographique Protégée (IGP).

Domaine de Chamarande – Willy Hubentz

Un paysage à la croisée de la nature et de la culture

A l’image du département de l’Essonne, “jardin secret de l’Île de France”, la Juine cache de nombreux trésors à travers ses parcs et domaines, ses moulins et ses châteaux ou ses parcours de randonnées.

Protégés au titre des Monuments Historiques et des Sites, les domaines de Chamarande et de Méréville en sont des exemples, des patrimoines vivants, à la croisée de la nature et de la culture. Propriétés du Conseil Départemental de l’Essonne, ils recèlent tout deux d’un patrimoine historique, bâti et paysager, intégré dans l’environnement de la vallée de la Juine.

D’autres sites sont également à découvrir autour des marais, des forêts et des jardins qui jalonnent la vallée.

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